Le recensement fait à Saint-Didace (Mission de Saint-Didace) en 1851 est très important. C’est la première image globale de l’implantation des familles pionnières sur notre territoire.
En 2014, avec tous les moyens techniques et mécaniques qui sont à notre disposition, il est difficile, voir impossible de vraiment réaliser la volonté, le courage qu’avaient ces pionniers et la somme de travail qu’ils ont réalisé presque à mains nues. Le sol et le climat étaient ingrats et tous n’ont pas été en mesure de réaliser leur rêve ; en preuve, Louis Juneau (Ruisseau Plat), décédé à 90 ans et enterré avec le statut de mendiant (Dictionnaire des familles de Saint-Didace).
De 1851 à 1901, un recensement a eu lieu tous les dix ans à grandeur du pays. Ces recensements, lorsque les documents originaux n’ont pas été détruits, donnent une image assez précise de la population durant ces périodes successives.
Bonjour à tous,
Jusqu’ici, les articles historiques que nous vous avons proposés dans ce journal se voulaient être des parcelles de l’Histoire (avec un grand H) de Saint-Didace et de ses habitants
depuis les premiers colons à s’être installés ici ; l’idée étant que plus on retrouvera et on s’appropriera ces parcelles d’Histoire, plus on connaîtra le vécu des gens qui ont fait de
Saint-Didace ce qu’il est aujourd’hui. N’y a t’il pas un proverbe qui dit : « il faut savoir d’où l’on vient pour mieux décider où l’on va ».
En premier lieu : petit erratum dans le dernier article ; la conjointe de notre postillon se prénomme Caroline et non Nancy. Il paraît que cette erreur a bien fait rire toutes les personnes travaillant actuellement au bureau de poste de St-Gabriel. Deuxième petite erreur, en bas de la page 13 du journal, il faut lire « dynastie de Paquin de 1960 à 1986 » et non pas 1960 à 1976.
Saint-Didace a eu des maîtres de postes de 1853 à 1986. Entre ces deux dates, il y a eu exactement 17 maîtres de postes actifs chez nous, peut-être un ou deux de plus si l’on tient compte qu’un bureau de poste était présent à Yaletown dont nous avons parlé dans notre précédent article.
En observant récemment le plan cadastral de Saint-Didace datant de 1881, deux expressions m’ont sauté aux yeux « tannerie » et « Réserve Atkinson ».
Le sept septembre 1852, quatre-vingt-dix-neuf chefs de famille, issus de cinquante-quatre patronymes différents, mettaient leur marque dans une requête demandant l’obtention d’un curé permanent à Saint-Didace :
Depuis le tout début de ses balbutiements jusqu’à aujourd’hui, notre paroisse a vu l’érection de trois cimetières catholiques. Le premier en 1850, le second en 1864 et le dernier en 1960. Le territoire a connu ses premiers colons vers 1820-1830 et ces derniers n’ont pas tous attendu l’inauguration du premier cimetière pour rendre l’âme ; que faisaient les familles des corps de leurs défunts ?
Le présent article fait suite à l’article sur la propriété de la Rivière Maskinongé paru dans le numéro de septembre de notre beau journal. Nous avions été étonnés de constater que Marie Louise Mathilde Sylvestre ait pu acheter en son propre nom une partie du lit de la rivière Maskinongé, sachant que les femmes avaient peu de droits à cette époque. Mme Claudine Pierre Deschênes a voulu approfondir cet aspect de notre histoire québécoise.
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